Nous commençons l’itinéraire sur la Plaza de la Constitución, un espace d’identité collective où se déroulent les principales festivités de la ville. Nous traversons ensuite l’arcade à côté de la banque Cajamar.
Une fois sur place, nous entrons dans le hameau de la commune où se trouve le quartier le plus ancien. Nous tournons d’abord à gauche et, au bout de la pente, nous arrivons au Torreón de María Sagredo, qui témoigne de l’existence de l’ancienne forteresse défensive, nommée d’après cette héroïne, qui a défendu Alozaina d’une tentative d’assaut pendant la rébellion mauresque de 1570, en lançant des ruches d’abeilles, protégeant ainsi les femmes, les enfants et les personnes âgées qui vivaient dans le village.
À quelques mètres de là se trouve la seule niche qui subsiste de l’ancienne Via Crucis, connue sous le nom de Cruz de la Villa, qui est protégée par une grille en fer forgé faite à la main et un petit toit, décorée de fleurs et de bougies par les villageois eux-mêmes.
Nous continuerons par la Calle Villa jusqu’à atteindre le parc du mirador du château, une enceinte fortifiée avec des créneaux et des tours, construite dans les années 1950 pour restaurer l’ancienne forteresse d’Alozaina, d’où l’on pouvait voir et contrôler une partie de la Sierra Prieta et de la Hoya de Malaga.
En revenant sur le chemin vers la niche, en tournant à gauche, on arrive à l’église paroissiale de Santa Ana, érigée au début du XVIe siècle dans la partie la plus haute du village, où l’on peut voir les images des saints patrons d’Alozaina, Santiago et Santa Ana.
Nous descendons la Calle Iglesia et prenons la première à gauche dans la Calle Solana, où nous pouvons constater que les rues ne sont pas seulement des espaces de transit, mais aussi des espaces à vivre. En témoigne le coin orné de fleurs et de plantes que nous observons en marchant.
L’adaptation au terrain fait que les rues ne sont pas uniformément larges, mais se rétrécissent et s’élargissent légèrement en raison de l’héritage musulman. La preuve en est la rue sans issue, connue sous le nom de «el calcetín» (la chaussette), située au bout de la Calle Solana.
Nous prenons ensuite la première à gauche de la Calle Solana dans la Calle Corrales, appelée ainsi parce qu’elle nous mène à la zone d’élevage de la ville.
Nous continuons tout droit jusqu’à ce que nous descendions une pente qui nous amène à la périphérie du village. Nous bordons la colline, où se trouvent les vestiges de l’ancienne muraille, et d’où l’on peut voir les oliveraies caractéristiques de cette enclave.
Au bout de ce chemin, nous pouvons visiter l’aqueduc, la fontaine et le lavoir de «El Albar», dont les eaux proviennent de la source Sierra Prieta qui alimentait autrefois Alozaina.
En revenant au village, nous remontons la Calle Cerrillo et la Calle Rodahuevos jusqu’à la Calle Málaga, qui nous mène à la fin du parcours, la Plaza de la Constitución.